/ Activités révolutionnaires de Kim Jong Un,
Secrétaire Général du PTC
Raffermissons la victoire remportée dans notre guerre contre l’épidémie pour garantir mieux encore la sécurité de l’Etat et du peuple

Discours prononcé par le respecté camarade Kim Jong Un
lors de la réunion nationale pour le bilan de la prévention extraordinaire contre l’épidémie
Le 10 août de l’an 111 du Juche (2022)
 
   Chers membres du personnel du secteur de la prévention contre l’épidémie et de la santé publique de tout le pays,
   camarades représentants du Parti expédiés à la frontière, aux abords du front et dans les régions côtières et commandants d’unités de l’armée,
   camarades commandants du commandement national ainsi que des divisions, régiments et bataillons de prévention extraordinaire contre l’épidémie,
   camarades volontaires qui ont contribué à la prévention contre l’épidémie,
   chers camarades.
   Voilà que la dure guerre pour la prévention contre l’épidémie a pris fin, et aujourd’hui nous pouvons proclamer enfin notre victoire.
   Il y a un peu plus d’une centaine de jours que la maladie contagieuse pernicieuse s’est infiltrée dans le territoire de notre République et 91 jours que la prévention contre l’épidémie dans notre pays est passée au système de prévention suprême contre l’épidémie afin de faire face à une extension rapide de cette maladie à l’échelle nationale.
   Pendant cette période, l’ensemble du Parti, du pays et du peuple a travaillé durement avec une volonté inébranlable, obtenant ainsi une grande réussite dans l’effort mené pour surmonter la crise épidémique et rétablir la situation de la prévention.
   Notre Parti et notre gouvernement, évaluant la tournure actuelle de la prévention contre l’épidémie et se fondant sur les données de l’analyse précise présentées par le secteur de la recherche scientifique, ont conclu que la crise de l’épidémie pernicieuse qui régnait dans le pays a été complètement jugulée.
   L’examen général de l’évolution de la situation depuis la mise en fonctionnement du système de prévention suprême contre l’épidémie montre qu’on a compté plusieurs centaines de milliers de fiévreux par jour au début de l’épidémie, nombre qui a passé à moins de 90 000 un mois plus tard, puis a diminué sans cesse pour se réduire à zéro le 29 juillet.
   Le total des morts est de 74, mortalité infime qui tient du prodige sans précédent dans la santé publique mondiale.
   Aucun cas de contamination ne s’est déclaré dans le pays pendant les 12 derniers jours de suite, et le dernier malade s’est rétabli complètement il y a 7 jours.
   Ainsi a été atteint l’objectif de notre prévention extraordinaire contre l’épidémie qui consistait à faire dans un délai record notre territoire une région purifiée, sans virus pernicieux.
   La création de conditions indispensables pour prévenir foncièrement la réapparition de l’épidémie pernicieuse dans le pays est un autre grand bien-fondé de la certitude de la fin de la crise épidémique.
   D’abord, comme les derniers malades se sont rétablis complètement et ont montré une réaction négative au test d’acide nucléique, aucun foyer de contamination par le COVID-19 n’existe plus dans notre pays dans toute la société, un respect strict des règles de prévention s’est instauré et la désinfection s’est renforcée, toutes les voies de contamination par ce virus étant ainsi coupées.
   Ensuite, comme on a déterminé scientifiquement et définitivement la voie par laquelle l’Omicron furtif s’est infiltré dans notre pays, on a resserré le barrage, le blocus et la surveillance à cet égard et perfectionné l’ordre à respecter – pour collecter, brûler et enterrer les ordures dès qu’elles sont découvertes – et le travail nécessaire pour garantir la sécurité sanitaire des produits importés, permettant ainsi d’empêcher l’entrée de tout variant de la Covid-19 de l’extérieur. On peut dire que c’est un autre fondement important.
   Pendant ce temps, tous les nouveaux cas confirmés se sont révélés contaminés par l’Omicron furtif BA.2, fait qui a confirmé qu’aucun autre variant de la Covid-19 ou sous-variant ne sont apparus ou entrés de l’extérieur.
   Tous les faits montrent qu’on peut être suffisamment persuadé que l’épidémie pernicieuse qui s’était déclarée dans notre pays a pris fin.
   En ce moment, alors que nous sommes heureux de constater la stabilité et la paix que notre Etat et notre peuple ont retrouvées après avoir surmonté une crise sanitaire sans précédent, je déclare, au nom du Comité central du Parti et du gouvernement de notre République, que nous avons gagné la guerre pour la prévention suprême contre l’épidémie, menée pour combattre le covid-19 infiltré dans notre territoire et protéger la vie et la santé du peuple.
   Nous avons ainsi défendu avec sûreté la sécurité de l’Etat et du peuple contre le danger suprême qui a entraîné le monde entier dans une situation catastrophique au niveau du secteur public mondial et avons relevé dans un délai record le défi le plus grave et menaçant auquel nous étions confrontés. C’est là une nouvelle victoire éclatante et un événement historique démontrant une nouvelle fois au monde entier la grande force de notre Parti, de notre Etat et de notre peuple.
   Compte tenu de ce fait, notre Parti et notre gouvernement feront le nécessaire pour abaisser dès aujourd’hui le degré du système de prévention suprême contre l’épidémie mis en fonctionnement le 12 mai dernier à un système ordinaire renforcé.
   Je profite de la présente occasion pour féliciter chaleureusement le peuple entier et les officiers et soldats de l’Armée populaire d’avoir fait, face à une situation décidant de la sécurité et du sort du pays, d’une foi irréductible, d’une volonté à toute épreuve et d’une solidarité authentique pour préserver le bien-être général comme le leur, la santé et le sourire de nos enfants et conduire la grande guerre contre l’épidémie à une issue victorieuse.
   Camarades,
nous pouvons déborder de joie et de fierté en ce moment, mais j’en viens à évoquer le poids et la responsabilité indescriptibles qui m’ont tenaillé jusqu’ici.
   Les 91 derniers jours n’ont pas été une longue période dans notre lutte, mais c’était une période de tension continue, chaque jour paraissant aussi long qu’un an ou dix ans, c’était littéralement une période de guerre âpre.
   Pour être franc, quand le virus pernicieux s’est infiltré dans notre pays qui était resté en paix pendant plus de 2 ans derrière le mur de prévention extraordinaire qu’il avait établi et maintenu avec persévérance dès le début de la grande épidémie mondiale, j’ai été saisi d’embarras.
   C’est que je devais protéger le peuple sans condition, voire au péril de ma vie.
   Le peuple, qui me soutient toujours aux jours de bonheur comme aux jours de malheur, m’était aussi cher que mon sang et ma chair, et je ne pouvais nullement admettre la perte d’un seul membre de ce peuple.
   L’accroissement rapide du nombre de cas de contamination, par exemple de plusieurs centaines de milliers par jour, représentait une crise nationale suprême qui requérait de prévoir le pire pour le pays, de se réveiller et de redoubler d’ardeur au maximum.
   Dans une situation telle que les bases de la prévention contre l’épidémie comme les assises de la santé publique étaient fragiles et qu’il nous manquait toute expérience en la matière, que faire pour sortir victorieux de la guerre contre le féroce virus pernicieux menaçant directement la sécurité de l’Etat et la vie de plusieurs dizaines de millions d’hommes? Que faire dans cette guerre urgente contre le temps pour faire fonctionner rapidement les organismes d’Etat insensibles à cet égard et leur faire remplir correctement leurs fonctions et leur rôle? Que faire et par quoi commencer pour renverser cette situation difficile intervenue dans l’ensemble des affaires nationales et la vie du peuple? Ces tâches historiques lourdes étaient comme une pierre de touche vérifiant de nouveau la capacité de direction de notre Parti.
   Malgré ces difficultés, premières du genre qu’il rencontrait, notre Parti a su garder l’immense confiance du peuple, s’est montré fidèle à son attitude et à sa position premières de serviteur du peuple, et en faisant correctement preuve d’une résolution propre à lui et de sa direction politique efficace, il a resserré la discipline nationale en matière de prévention contre l’épidémie, puis organisé et conduit à la victoire la bataille contre le virus.
   Camarades,
la ferme confiance entre le Parti et le peuple qui se sont étroitement unis a engendré un vrai miracle.
   La réalité flagrante de la victoire dans la guerre contre l’épidémie que nous pouvons proclamer aujourd’hui prouve nettement la pertinence de notre politique et de notre ligne d’action.
   En d’autres termes, la précieuse victoire que nous avons obtenue est celle de la politique de prévention contre l’épidémie suivie par notre Parti, celle de la stratégie de lutte de notre Etat contre la crise, celle de l’opiniâtreté et de l’union monolithique propres à notre peuple, une grande victoire de la valeur du régime socialiste à notre façon.
   Je peux l’affirmer avec fierté et dignité.
   C’est un principe d’action invariable de notre Parti que de mettre toujours le peuple au premier rang, d’adopter et de pratiquer sa politique du point de vue et de la position de celui-ci et conformément à ses intérêts.
   Dès que l’épidémie pernicieuse s’est infiltrée dans nos confins, notre Parti et notre gouvernement ont, parallèlement à la mise en fonctionnement du système de prévention suprême contre elle, pris les meilleures mesures qui soient, optimales contre la crise, pour la gestion de l’épidémie, la suppression des foyers d’épidémie, la stabilisation de la vie du peuple, etc.
   Mais la plus pertinente politique ne pouvait aboutir à un résultat achevé si le peuple entier ne faisait pas preuve d’un esprit d’organisation élevé, d’une unanimité d’action et d’une ardeur volontaires qui puisse garantir son exécution.
   Quand je pense à la victoire difficile à laquelle a abouti la guerre pour la prévention suprême contre l’épidémie, il me vient à évoquer par-dessus tout la peine que s’est donnée notre peuple en soutenant entièrement la politique du Parti et du gouvernement et en y répondant par la sympathie et par une union monolithique.
   La première tâche qui s’est imposée quand le virus pernicieux s’était infiltré et répandu dans nos confins par la faille apparue dans notre mur de prévention multiple que nous avions mis en place en nous résignant à d’immenses pertes consistait à entraver et à gérer de façon stable l’épidémie et à traiter au plus tôt les contaminés pour supprimer dans un délai record les foyers d’épidémie.
   Ainsi, on a dû inévitablement pratiquer vigoureusement la mesure de bloquer les régions et de séparer les unités d’activité dans tout le pays et, d’autre part, d’effectuer rigoureusement l’examen médical concentré de toute la population pour découvrir tous les fiévreux sans exception, les mettre en quarantaine et les soigner.
   Cela voulait dire que, dans tous les domaines, toute circulation et tout mouvement étaient interdits, tout travail et toute activité perdaient leur rythme régulier de sorte que non seulement l’Etat, mais aussi toutes les familles et tous les citoyens soient confrontés à des difficultés et à des obstacles beaucoup plus nombreux.
   Malgré cela, notre peuple a accepté toutes les règles et consignes émises en matière de prévention extraordinaire contre l’épidémie comme l’expression de la volonté de notre Parti, comme une affaire patriotique, une tâche et un devoir légitimes pour lui-même et sa famille, et les a respectées volontiers et de façon consciencieuse pour les exécuter sans faute. Attitude méritoire.
   Tous les citoyens se sont habitués à négliger leurs problèmes personnels et familiaux, et loin de se laisser aller à la moindre hésitation ou faiblesse, au pessimisme ou à la panique, ils ont fait preuve nettement de l’opiniâtreté propre à eux, forts d’optimisme et de la confiance dans la victoire sur l’épidémie.
   Pour sauver au plus tôt ce peuple du danger de la maladie pernicieuse, le Parti et le gouvernement ont rendu disponibles les médicaments de réserve de l’Etat pour s’attacher de façon prioritaire à les distribuer d’urgence pour qu’ils puissent arriver à tous les fiévreux de même, ils ont veillé à ce qu’on détermine et applique des tactiques et méthodes thérapeutiques scientifiques.
   En fin de compte, cinq jours après le fonctionnement du système de prévention suprême contre l’épidémie, nous avons pu retourner l’extension de la maladie dans tout le pays à une phase stable et susceptible d’être entravée et gérée et prendre fermement l’avantage dans la guerre pour la prévention extraordinaire contre l’épidémie.
   Pour alléger les incommodités et souffrances du peuple à mesure du changement de la situation de la prévention et réduire les effets négatifs exercés sur les affaires de l’Etat et les activités de l’économie, le Parti et le gouvernement ont rajusté activement et de façon rationnelle la politique et le guide pour la prévention.
   Si l’on jette un regard rétrospectif sur les journées de la prévention suprême contre l’épidémie, on peut affirmer qu’il a été très significatif, pour minimiser les dégâts susceptibles d’être causés par le virus pernicieux et hâter la grande victoire dans la prévention, de mener parallèlement le blocage et le combat contre l’épidémie, de prendre des mesures vigoureuses dans le cadre de l’Etat pour l’obtention et la fourniture de médicaments, d’associer la rigueur à la scientificité dans la prévention et de prendre à temps des mesures actives pour assurer les approvisionnements à la population.
   Mais, ce qui est plus important, c’est d’avoir veillé à ce que l’esprit d’organisation élevé et l’unanimité d’action consciente, caractéristiques à notre peuple, conduisent à une exécution et un aboutissement stricts de la politique et du guide pertinents proposés par le Parti et le gouvernement en matière de prévention.
   Notre peuple méritant est unique par sa confiance dans son Parti et son gouvernement, la compréhension dont il fait preuve au sujet de la situation du pays, sa loyauté à l’égard de son devoir civique et sa persévérance à surmonter les difficultés.
   La vaccination n’a jamais eu lieu dans notre pays, et pourtant, une maladie en pleine extension y a été jugulée en si peu de temps, la stabilité y est revenue dans la prévention et le pays entier est redevenu exempt de virus. C’est un fait prodigieux, digne d’être mentionné dans l’histoire de la santé publique mondiale.
   C’est incontestablement une grande victoire de la politique populaire et scientifique de notre cru en matière de prévention et de l’union de tout le peuple qui s’est associé unanimement dans son application.
   D’autre part, l’issue victorieuse de la guerre pour la prévention suprême contre l’épidémie est aussi impensable sans la valeur et la puissance spécifiques du régime socialiste à la coréenne.
   Etant donné que le peuple est étroitement uni dans une seule pensée et une seule volonté en tant que maître de l’Etat et de la société, le pays et le peuple entiers, prêts à se mobiliser d’une seule haleine, ont une force inépuisable pour faire fortement face à toute crise éventuelle.
   Tous les secteurs et unités d’activité du pays soutiennent absolument les décisions et directives de l’Etat, agissent de concert sans aucune déviation, telle est la plus importante valeur politique et institutionnelle spécifique de notre société.
   De plus règnent dans toute la société l’esprit collectiviste : « Un pour tous, tous pour un » ainsi que la bienfaisance et l’affection mutuelles qui consistent à partager les souffrances des autres et à s’occuper d’eux d’autant plus que la situation est difficile de là provient la force irrésistible dont dispose notre seul régime.
   C’est grâce à ce régime que, dès qu’a été émise la décision du Parti et du gouvernement de passer au système de prévention suprême contre l’épidémie, on a pu voir s’appliquer sans faute la mesure de bloquer tout le pays par villes et arrondissements et de séparer les unités de travail, les unités de production et les unités de vie et s’établir une discipline et un ordre stricts en faveur de la prévention contre l’épidémie, permettant désormais de prendre l’initiative stratégique dans la prévention contre l’épidémie.
   En outre, toutes les organisations du Parti et tous les organes du pouvoir sont intervenus pour approvisionner en médicaments même les postes et les familles éloignés, prenant ainsi soin des fiévreux, et organiser toutes les formes de troupes de service mobile pendant la période de blocage, allégeant au maximum les difficultés de vie de la population. Ces faits sont impensables sans notre régime.
   Ces jours-ci, le caractère populaire et la vitalité de notre système sanitaire se sont révélés sans réserve.
   Malgré la précarité des assises matérielles et techniques de notre santé publique, le système de service médical de notre cru déjà mis en place a fonctionné efficacement, permettant la réussite des énormes tâches de prévention et de traitement.
   Sur la base du système de service médical populaire et avancé, dont système de désignation d’un médecin responsable d’un quartier déterminé, système de service médical d’urgence et système de service médical à distance, ont eu lieu chaque jour l’enregistrement des nouveaux fiévreux et l’examen médical de la population entière, l’isolement et le traitement corrects des malades. Cela a contribué grandement à stabiliser la prévention et à supprimer les foyers d’épidémie à l’échelle nationale.
   C’est le personnel du secteur de la prévention contre l’épidémie et de la santé publique qui s’est donné le plus de peine et a accompli le plus de mérites pour la victoire dans la guerre pour la prévention.
   Il était certes du devoir de ce personnel d’assumer la prévention, et pourtant il faut apprécier qu’il ait supporté le plus grand fardeau et peiné le plus, car se trouvant dans la tranchée de la première ligne de la lutte contre la maladie dangereuse.
   Nos soldats du secteur de la prévention contre l’épidémie, soldats de la santé publique, se sont consacrés avec abnégation à la guerre contre l’épidémie, loin d’hésiter ni reculer, pour défendre la vie du peuple, mission donnée par le Parti et l’Etat et qu’ils ont remplie jusqu’au bout.
   Un amour ardent du peuple, un esprit de sacrifice illimité pour les malades, un sens aigu des responsabilités et une haute loyauté à l’égard de leurs tâches révolutionnaires, là réside la force morale qui leur a permis de se maintenir et de se consacrer à combattre la maladie pernicieuse.
   C’est avec cet esprit que, pendant la prévention suprême contre l’épidémie, chaque jour, plus de 71 200 agents sanitaires et plus de 1 148 000 éléments dynamiques de la santé publique sont intervenus et que des milliers d’anciens agents sanitaires ont pris part à titre volontaire à la tâche d’examiner la population et autre personnel à travers tout le pays, de détecter les fiévreux et de les rétablir complètement.
   En particulier, les combattants du secteur de la médecine militaire de l’Armée populaire expédiés dans la capitale sur l’ordre spécial de la Commission militaire centrale du Parti du travail de Corée ont accompli des exploits remarquables à la première ligne de la défense du peuple.
   Grâce aux efforts dévoués de ces combattants animés d’une fidélité ardente pour répondre sans condition à la confiance et à l’attente du Parti et du vif amour du peuple, la fourniture des médicaments dans la capitale s’est normalisée et la prévention a pris un nouveau tour alors que la confiance absolue du peuple dans le Parti et la précieuse tradition d’unité entre l’armée et le peuple ont été préservées.
   Je m’estime très satisfait de voir les combattants du secteur de la médecine militaire avoir accompli nuit et jour et avec éclat l’ordre du Comité central du Parti et les citoyens de la capitale avoir traité pour de bon les militaires de notre armée comme leurs bienfaiteurs et les leurs.
   Si notre pays a connu, lors de la récente crise sanitaire, une mortalité particulièrement infime par rapport au nombre des contaminés, cela est dû à notre personnel de la prévention contre l’épidémie et de la santé publique qui a appliqué à corps perdu, par des efforts illimités et avec une abnégation incomparable, la politique de prévention contre l’épidémie et de santé publique du Parti et du gouvernement.
   Le personnel de la prévention contre l’épidémie et de la santé publique de tout le pays, bien que beaucoup plus surchargé qu’à l’ordinaire, s’est consacré corps et âme à tenir ses postes de prévention et de traitement tous les jours 24 heures sur 24.
   Un nombre incalculable parmi nos agents sanitaires fidèles au Parti et au peuple, médecins et infirmières, se sont donnés entièrement à soigner des familles et des patients dont ils étaient chargés, plutôt que leurs propres enfants et mari malades, ou ont préparé des médicaments en manque et même des articles de première nécessité pour leurs patients afin de les réconforter.
   Ce qui me touche plus encore, c’est la conduite de certains membres du personnel de la prévention contre l’épidémie et de la santé publique qui, tout en connaissant bien l’état de leur propre maladie, ont préféré, en pensant d’abord à leur mission de défenseurs de la vie humaine, consacrer les dernières forces de leur vie à faire réussir la prévention contre l’épidémie et à guérir complètement leurs patients.
   Ils sont des agents médicaux véritables de notre époque, de vrais patriotes comparables aux médecins et infirmières de la première ligne du temps de la guerre de Libération de la patrie et aux soldats sanitaires rouges de l’époque du Chollima.
   Notre Parti et notre gouvernement pensent aussi toujours au dévouement et aux mérites des combattants qui non seulement ont tenu fermement les postes antiépidémiques du pays, y compris la première ligne, la frontière et les côtes pendant la prévention d’urgence suprême contre l’épidémie, mais l’ont fait aussi dès le début de la prévention extraordinaire et continuent à le faire.
   Profondément conscients de leur responsabilité et de leur mission de défense de la sécurité de l’Etat et du peuple, les représentants et les membres des groupes d’orientation du Parti expédiés sur l’ordre spécial du Parti et du gouvernement aux avant-postes de la prévention extraordinaire, les nombreux militaires, agents de la sécurité publique et de la sûreté nationale et membres de la Garde rouge des ouvriers et des paysans affectés au service de blocage et d’interruption de la circulation et les gardiens des postes antiépidémiques de partout ont contribué grandement, en dépit des difficultés et malgré la chaleur caniculaire et les pluies diluviennes, à la consolidation maximale du mur antiépidémique et à l’implantation du respect de la discipline de la prévention dans toute la société.
   L’esprit de sacrifice manifesté par le personnel du secteur de la santé publique et les combattants de la première ligne de la prévention pendant la récente période de la prévention d’urgence suprême sera gravé dignement dans les annales de la lutte de notre Parti et l’histoire de la patrie.
   La valeur et la vitalité de notre régime socialiste se sont exprimées de façon condensée dans les vertus communistes chaleureuses de notre peuple pendant la prévention d’urgence suprême.
   Le plus grand souci du Parti et du gouvernement, alors que le pays était confronté à la menace de la maladie pernicieuse, provenait, outre l’état de santé de dizaines de millions d’âmes, des incommodités et des douleurs qu’aurait à endurer à n’en pas douter notre peuple du fait de la mesure intensive de blocage et d’interruption de la circulation.
   Aussi le Comité central du Parti a-t-il lancé l’appel invitant tous les membres du Parti et le peuple entier à faire preuve encore plus de nos vertus communistes de valeur incomparable, car il  considérait la bienfaisance et l’affection mutuelles régnant dans notre société surtout dans une situation difficile, comme pouvant, plus que n’importe quelle acquisition scientifique et technique médicale récente, permettre de réussir la prévention contre l’épidémie.
   On peut voir d’habitude de belles actions avoir cours parmi notre peuple accoutumé au collectivisme et à l’amour de l’homme dans le giron du Parti et du régime socialiste, mais les épisodes émouvants qui ont marqué la récente prévention contre l’épidémie font ressentir plus vivement encore la chaleur et la valeur de notre société.
   Il est regrettable de ne pouvoir énumérer ici toutes les nombreuses histoires édifiantes et les portraits d’hommes nobles.
   Citons seulement quelques exemples typiques : des employés et des cadres d’une usine ont travaillé jour et nuit pour approvisionner en médicaments et denrées alimentaires des gens qui souffraient de la maladie pernicieuse d’autres ont préparé des approvisionnements en prenant sur leur fortune familiale pour les offrir au pensionnat, au dortoir universitaire, à la crèche et à l’école maternelle pour orphelins des civils ont donné une assistance désintéressée à des foyers qui en avaient besoin et à des voisins en difficulté en leur offrant céréales et autres denrées alimentaires ainsi que des articles de première nécessité.
   Pareils volontaires dignes de respect se trouvent dans tous les coins du pays, y compris la capitale et les régions provinciales, les usines, les villages et les villages de pêcheurs, et figurent dans toutes les couches sociales comme les respectés vétérans de la guerre, les simples travailleurs, les chefs d’inminban, les femmes au foyer et les membres de l’Organisation des enfants.
   Cette vertu, qui amène les gens à venir en aide aux camarades, aux voisins et à la collectivité plutôt que de se préoccuper de leur propre bien, dans une situation difficile, témoigne de l’harmonie de notre société et des liens humains qui la caractérisent, qualités dont la valeur est incalculable par de l’argent ou des biens matériels.
   J’ai puisé une force incomparable dans ce peuple, le meilleur qui soit, qui partage la volonté et l’affection avec le Comité central du Parti et mets sa joie à se dévouer pour autrui et je me suis raffermi dans ma certitude que je pourrai surmonter toutes les épreuves en sa compagnie et remporter la victoire.
   Le bloc fait par le pays entier autour du Parti et du gouvernement pour agir unanimement et la pratique nationale que forment la vertu et l’affection basées sur le collectivisme, là résident la valeur et la puissance propres du socialisme à la coréenne, lesquelles ont permis de surmonter la récente crise épidémique sans précédente pour remporter la victoire.
   Au nom du Comité central du Parti et du gouvernement de notre République, j’apprécie très favorablement le personnel de la prévention contre l’épidémie et de la santé publique de tout le pays qui a consacré l’ensemble de sa force, de son intelligence et de ses soins à anticiper la réussite de la prévention suprême pour préserver la sécurité de l’Etat et du peuple d’une crise sanitaire incommensurable de même, je remercie et salue chaleureusement tous les militaires, cadres et travailleurs qui se sont donnés tant de mal pour tenir le mur de prévention, ainsi que tous les volontaires qui ont assisté matériellement et moralement la prévention contre l’épidémie.
   Camarades,
cette fois, nous avons gagné dans le front de la prévention contre l’épidémie, mais encore dans le front économique et dans l’ensemble des affaires nationales.
   L’épidémie pernicieuse est venue s’ajouter aux ennuis de la situation de la prévention qui persistait depuis plusieurs années non seulement sur le front de la prévention extraordinaire lui-même, mais aussi dans l’édification économique et l’ensemble des affaires nationales. Elle menaçait d’entraîner un désastre susceptible de nuire énormément et de causer une désorganisation extrême à la vie de l’Etat et de la société et à l’édification économique.
   Mais pourtant, nous avons surmonté opiniâtrement tous ces inconvénients et assuré exactement le rythme de développement prévu tout en maintenant le cours normal du travail. C’est là même une grande victoire.
   En déclarant le passage du travail de prévention nationale contre l’épidémie à un système de prévention suprême, notre Parti a décidé, en comptant sur l’esprit irréductible et la créativité de notre peuple, de promouvoir sans arrêt l’effort de prévention extraordinaire et les projets prévus pour cette année, et ces tâches ont été parfaitement réalisées.
   Dans la production agricole, considérée comme le devoir le plus urgent des affaires économiques de cette année, les travaux les plus importants ont été achevés dans les délais fixés.
   Cette lutte de prévention suprême contre l’épidémie, qui a débuté en printemps, période cruciale pour l’agriculture, pouvait affecter directement les activités de production des travailleurs agricoles et empêchait l’Etat d’assister en main-d’œuvre comme prévu les campagnes pendant la saison du repiquage du riz, période la plus pressante.
   Pourtant, nos travailleurs agricoles, débordant de la détermination et de l’ardeur à s’acquitter à tout prix de leurs responsabilités et de leur devoir en cette année, première année de l’application du nouveau programme de révolution rurale, ont fait preuve d’une force morale irréductible, inimaginable dans le passé, pour accomplir l’étonnant exploit de réaliser l’immense tâche de repiquage par leurs propres mains et avant terme tout en remédiant à la maladie fébrile.
   Ce succès a fortement encouragé les travailleurs de tout le pays et ce fut une nouvelle heureuse pour le peuple entier qui menait une lutte difficile contre l’épidémie.
   Tous les bâtisseurs engagés dans la réalisation des projets de construction majeurs, notamment la construction d’immeubles d’habitation d’envergure dans la capitale et celle de la ferme de culture en serres de Ryonpho, ont exécuté sans répit les tâches de construction prévues en dépit du contexte caractérisé par des exigences plus rigoureuses de la prévention contre l’épidémie et les difficultés de transport et de fourniture des matériaux pour préparer un gage solide pour l’achèvement des projets de construction dans les délais fixés.
   Les secteurs des industries clés, notamment la métallurgie, la chimie, l’électricité, la houille et la construction mécanique, le secteur du transport ferroviaire et le secteur de l’industrie légère aussi, bien que la fourniture de main-d’œuvre et de matériaux rencontraient des difficultés beaucoup plus nombreuses que d’ordinaire, ont suivi pour l’essentiel leurs plans de production par jour, par décade, et par mois, entravant ainsi le marasme de l’ensemble de l’économie et faisant de grands progrès dans la réalisation des objectifs de cette année.
   Un autre succès précieux est qu’on a assuré la marche régulière de l’ensemble des affaires de l’Etat malgré le contexte extraordinaire de la crise.
   Dans les organismes du Parti, de l’administration et de l’économie ainsi que les secteurs de la justice et du parquet, de la sécurité publique, de la sûreté nationale et de la défense nationale, on a mis en place promptement un système de travail pour le temps d’urgence conformément au système de prévention d’urgence suprême contre l’épidémie et remédié aux défauts, aux lacunes, aux déviations relevés, accumulant ainsi des expériences pratiques au niveau de la souplesse et de l’efficacité de leurs activités.
   Surtout, les cadres des organisations du Parti, des organes du pouvoir et de tous les secteurs et unités d’activité en sont venus, en obéissant absolument aux directives du Parti et du gouvernement et en s’efforçant d’appliquer parfaitement les mesures populaires, à saisir comment il faut appliquer la politique de primauté des masses populaires et servir inconditionnellement le peuple c’est une chose que j’apprécie particulièrement.
   A l’occasion de la récente crise sanitaire imprévue, notre travail a révélé des défauts et fourni des leçons, données qui constituent un fonds précieux pouvant nous servir à faire face efficacement à diverses crises éventuelles.
   En gros, les leçons que nous en avons tirées peuvent se résumer en deux points.
   Le premier point, c’est qu’il faut rester en éveil au plus haut point, sans tolérer la moindre négligence ni le moindre relâchement à mesure de la prolongation de la prévention contre l'épidémie.
   L’autre, c’est qu’il faut créer, quel qu’en soit le prix et sur tous les plans, une capacité nationale à faire face à la crise et à prévenir l’épidémie.
   En fait, si l’on avait respecté les règles et le guide déjà suivis dans la prévention contre l’épidémie, on aurait pu tout à fait circonscrire et entraver l’apparition de fiévreux dans l’arrondissement de Kumgang en première ligne, qui est devenu le foyer de la récente épidémie.
   Pourtant, l’épidémie pernicieuse qui a atteint au début deux personnes s’est infiltrée, à cause de la négligence et du relâchement du secteur de la prévention, jusque dans la capitale pour se propager ensuite à travers tout le pays, créant ainsi une situation grave.
   On s’est permis le laisser-aller en se consolant et en pensant avec contentement de soi qu’il ne pouvait y avoir aucun espace qui laisse entrer le virus pernicieux puisque quelques dizaines de milliers de personnes étaient affectés pour établir un blocus compact à la première ligne, à la frontière et aux côtes du pays et que le peuple tout entier était engagé dans la prévention contre l’épidémie, voilà qui a provoqué un défi et une crise graves comme celle qui a éclaté récemment, peut-on dire.
   La vanité et la griserie, l’indolence et le relâchement, la manie de refuser de croire à un danger possible ont été la raison principale qui ont empêché de se rendre compte de l’entrée de l’épidémie.
   Si on avait suivi les moindres anormaux avec prudence, au lieu d’y être indifférent, en les liant au sort de l’Etat pour y réagir promptement et qu’on eût agi avec conviction, sans perdre le sang froid et le sens des responsabilités face à une situation imprévue, on aurait pu bel et bien enrayer la propagation de l’épidémie à travers tout le pays.
   Ce que nous ressentons à travers la récente guerre contre l’épidémie, c’est qu’on ne pourra éviter d’échouer devant une crise sanitaire éventuelle si l’on persiste dans une méthode et une manière de travailler formalistes et machinales au lieu de penser et d’agir de façon scientifique.
   Nous ne devons jamais oublier cette leçon.
   En outre, comme tout le monde l’a ressenti au début de la mise en vigueur du système de prévention suprême contre l’épidémie, notre incapacité à mettre en œuvre et à appliquer en temps opportun l’examen et le diagnostic du virus pernicieux et les tactiques thérapeutiques scientifiques a entraîné des pertes en vie qu’on aurait pu prévenir, a empêché un endiguement prompt de la propagation de la maladie dans le pays et fait même se répandre des rumeurs superstitieuses, causant un grand désordre à la prévention et au traitement de la maladie.
   Au lieu de prendre des mesures actives et souples en recherchant les origines de toutes les opérations du travail antiépidémique et en en évaluant et jugeant d’avance les résultats, on s’est contenté d’œuvrer machinalement en faisant appel seulement à un blocage physique. A tel point qu’on a aggravé les difficultés de vie de la population et la stagnation économique et s’est vu obligé de faire traîner en longueur des choses qu’on aurait pu faire d’avance.
   En outre, il y a d’autres problèmes encore. Par exemple, l’état de notre santé publique et celui de notre prévention contre l’épidémie, et, en termes plus précis, l’infrastructure, le potentiel technique et la préparation matérielle de ces dernières, n’ont pas atteint le développement correspondant à la politique sanitaire et préventive invariablement maintenue par notre Parti et notre Etat depuis la fondation de celui-ci ni ne sont prêts à réagir promptement à un imprévu.
   Comme nous l’avons tous expérimenté, nous devons garder à l’esprit sérieusement à quel point il faut au secteur de la prévention et au secteur de la santé publique avoir la capacité à intervenir quand des fiévreux se feront jour un peu partout.
   Après tout, qui dit capacité de prévention contre l’épidémie dit capacité de l’Etat à garantir la sécurité et à protéger la vie du peuple.
   Selon la leçon tirée à ce jour, les crises objectives à privilégier et à prévoir en permanence au niveau de la promotion du développement de l’Etat et de l’édification du socialisme peuvent se diviser en trois.
   La guerre, l’épidémie et les calamités naturelles, telles sont les trois crises auxquelles on ne doit pas manquer de faire face de façon responsable pour l’existence et le développement de l’Etat ainsi que pour la sécurité du peuple.
   En ce qui concerne la force de dissuasion nécessaire pour prévenir la guerre, notre Parti et notre Etat s’y investissent en priorité et sans compter depuis longtemps. Ils s’attachent également à se doter de la capacité à mobiliser et du potentiel nécessaires pour minimiser les calamités naturelles.
   Ce qui importe le plus, c’est de se doter d’une capacité à faire face à la crise pandémique.
   C’est pourquoi la 5e session plénière du 8e Comité central du Parti a proposé l’édification de la capacité de prévention contre l’épidémie de l’Etat comme une tâche urgente pour nous.
   Comme les tâches politiques majeures relatives à cette édification ont été déjà définies et données, je tiens à souligner quelques points en grandes lignes.
   Notre déclaration de la victoire obtenue dans la guerre pour la prévention suprême contre l’épidémie ne devra pas servir de prétexte pour considérer que le danger de propagation de l’épidémie est entièrement éliminé et que le travail de prévention extraordinaire nationale contre l’épidémie est terminé une fois pour toutes.
   Comme les médias l’informent chaque jour, la crise sanitaire mondiale et celle épidémique des pays voisins ne sont pas encore éliminées, et il est beaucoup prématuré de relâcher les mesures antiépidémiques, l’âme en paix.
   L’apparition successive partout dans le monde de plus de dix sous-variants plus susceptibles de se propager et d’échapper à l’immunité que l’Omicron furtif et peu changés en termes de la gravité et de la mortalité a fait que le nombre de contaminés est rapidement accru et que le nombre des victimes n’en finit pas d’augmenter.
   De surcroît, le virus de la variole du singe s’est propagé dans des dizaines de pays au point qu’a été proclamé l’urgence de santé publique de portée internationale tandis que la possibilité d’apparition de diverses pandémies dues au changement climatique plonge l’humanité dans une angoisse.
   Cela montre que nous n’avons aucune raison de nous griser des succès obtenus et de nous relâcher et accentue la nécessité d’intensifier sans discontinuer la prévention extraordinaire visant à sauvegarder avec sûreté la sécurité de l’Etat et du peuple.
   Il nous revient de resserrer infailliblement les barrières antiépidémiques et d’intensifier le travail antiépidémique jusqu’à la fin de la crise sanitaire mondiale tout en consolidant les succès et les victoires obtenus dans la guerre pour la prévention suprême contre l’épidémie.
   En premier lieu, il faut porter l’attention requise à soutenir le sens et la conscience antiépidémiques du peuple entier.
   Puisque les masses sont les protagonistes de la bataille antiépidémique et que l’issue de celle-ci dépend de la prise de conscience des gens, il est impérieusement nécessaire de renforcer l’information et la formation antiépidémiques de sorte que l’ambiance antiépidémique de la société entière déjà établie ne soit nullement affaiblie.
   Pour une victoire plus grande, nous devons épargner le mot : victoire à ce jour du triomphe et chercher plutôt à nous tenir en éveil et à réaliser des succès dans la pratique.
   Du fait qu’actuellement, le relâchement, la négligence et le manque de vigilance risquent de ressusciter à la faveur de la victoire dans la guerre pour la prévention suprême contre l’épidémie, les organisations du Parti, celles de travailleurs, les organismes de l’administration et de l’économie et ceux de la justice doivent, l’esprit en éveil, s’employer à soutenir la conscience de l’épidémie et de la crise des masses.
   L’information et l’explication en faveur de la prévention contre l’épidémie une fois réitérées de la même manière, quelques intenses soient-elles, risquent de provoquer des ennuis et négligence habituelle.
   Il est donc nécessaire d’intensifier une vaste campagne d’information et de motivation propre à renforcer la conscience antiépidémique et la coutume de respect de la discipline de la prévention du public en se référant aux données relatives à la situation antiépidémique mondiale et en se basant sur la circonstance de notre pays.
   De même, une lutte par voie organisationnelle, administrative et judiciaire contre les infractions au guide pour la prévention et à la discipline antiépidémique est requise pour que notre effort de prévention contre l’épidémie soit un travail garanti par la conscience des masses et appuyé par un gage légal efficace.
   Ensuite, nous travaillerons principalement à maintenir et perfectionner les murs de prévention mis en place de sorte qu’aucun virus pernicieux ne s’infiltre dans notre pays.
   Il importe de réexaminer généralement les murs de multiples blocus à la frontière, à la première ligne, aux côtes, aux mers et à l’espace aérien et de renforcer ou interrompre selon la modification de la pandémie, perfectionnant ainsi le blocus.
   Il est surtout nécessaire de porter de gros efforts à la motivation et à l’encouragement des personnes chargées des services de blocus et d’interruption ainsi qu’à l’amélioration des conditions de leur service et de leur vie pour que la ligne d’avant-poste de prévention contre l’épidémie soit perfectionnée sur les plans tant idéologique et spirituel qu’opérationnel, tactique et préventive et maintienne le niveau suprême du point de vue des responsabilités et de la vigilance.
   Comme je l’ai mentionné en haut, impulser la construction de la capacité de prévention contre l’épidémie de l’Etat est une des tâches majeures qui nous incombent.
   A l’heure actuelle, l’urgence de santé publique de portée internationale est grave, faisant l’objet de l’inquiétude internationale, mais encore, on prévoit qu’une situation sanitaire non moins sérieuse que l’USPPI apparaîtrait périodiquement et de façon répétitive.
   Il n’y a guère de raison pour qu’on soit rassuré en pensant qu’un tel cauchemar sanitaire ne se reproduirait pas.
   Que nous négligions la construction de la capacité de prévention contre l’épidémie ou la retardions sous prétexte de la victoire dans la récente guerre contre l’épidémie et d’une situation actuelle très difficile relève d’un acte absurde propre à entraîner des conséquences irréparables.
   Il nous faut impulser avec force la construction de la capacité de prévention contre l’épidémie pour la porter à coup sûr à un niveau mondial comme l’exigent la primauté des masses populaires, idéologie politique de notre Parti, la nature de notre régime privilégiant l’homme et la leçon amère de la crise sanitaire.
   Voilà la volonté inébranlable de notre Parti et de notre gouvernement.
   Il y a lieu de synthétiser la politique et le guide que nous avons pratiqués de façon créative au niveau de la prévention contre l’épidémie ainsi que les expériences et les leçons accumulées, et sur cette base, d’approfondir constamment l’étude sur les questions théorique et pratique et scientifique et technique posées par un perfectionnement de notre prévention contre l’épidémie en prévention plus avancée et plus populaire.
   Il est nécessaire de perfectionner le système et l’ordre de prévention contre l’épidémie de l’Etat et de pousser de façon prévoyante et réaliste le travail de se doter suffisamment de personnes et de moyens matériels et techniques nécessaires à la prévention contre l’épidémie.
   Surtout, une tâche particulièrement importante est de ne pas tarder de promouvoir de façon planifiée la formation de personnel de la prévention contre l’épidémie et la hausse de leur compétence, la mise au point et l’équipement d’installations d’examen et de mesure scientifiques ainsi que l’aménagement partout dans le pays d’établissements de traitement spécial des patients.
   Comme on l’a déjà indiqué, il faut moderniser les usines de produits pharmaceutiques, les fabriques de médicaments Coryo et celles d’instruments médicaux et agrandir leur capacité de production, et hâter la construction d’une usine d’articles à usage médical et d’une usine d’articles à usage antiépidémique.
   Il y a lieu également de procéder par étapes à la modernisation de tous les hôpitaux du pays et à l’aménagement standard de toutes les pharmacies de sorte que l’on puisse assurer à un niveau élevé les soins médicaux de la population.
   Ainsi, nous travaillerons à ce que notre peuple soit heureux en bonne santé et jouisse d’une longévité en bénéficiant des bienfaits substantiels et de la protection du système sanitaire et de celui de prévention contre l’épidémie excellents dans le régime socialiste de
la plus valeur qui soit.
   Camarades,
les soldats rouges du Parti du secteur de la prévention contre l’épidémie et de celui de la santé publique jouent un rôle très important dans l’accomplissement des tâches politiques majeures de ces secteurs.
   Témoin de l’effort de sacrifice des membres du personnel du secteur de la prévention contre l’épidémie et de la santé publique pendant la crise sanitaire suprême, notre peuple les a suivis d’un œil nouvel pour en venir à les considérer comme des défenseurs de notre régime de la plus valeur qui soit et des protecteurs de sa vie dignes de confiance.
   Ils sont invités à garder la confiance et l’appréciation du peuple comme un bien sans prix et à redoubler de leur effort pour les mériter toujours.
   Ils doivent œuvrer en communistes authentiques qui incarnent une fidélité sans bornes aux tâches assignées par le Parti, un amour brûlant pour l’être humain et des soins sincères pour les malades et s’emploient à appliquer à fond dans leurs activités antiépidémiques et sanitaires la valeur de notre régime.
   Camarades,
nous sommes sortis plus forts des épreuves et ne cesserons de nous renforcer en surmontant vaillamment de toujours plus nombreux défis et obstacles qui nous barreraient la route.
   Lorsqu’on a publié il y a justement trois mois qu’un virus pernicieux avait été introduit et propagé dans notre pays, nul était à cent lieues d’imaginer qu’un jour aussi heureux qu’aujourd’hui viendrait si tôt.
   Grâce à un peuple digne de reconnaissance qui s’est dressé farouchement en ne se fiant qu’à notre Parti avec un dévouement sans bornes à celui-ci et une volonté irréductible qui défie toute épreuve et grâce à la force de son union étroite, nous avons su progresser vers une victoire plus grande en profitant de la récente crise sanitaire pour un développement et un essor sans nous laisser au désespoir et à l’arrêt.
   Je suis reconnaissant en mon for intérieur de notre peuple qui me donne toujours la force et le courage sans bornes et je me raffermis dans la détermination de se dévouer même au pris de ma vie pour la sécurité et le bonheur d’un peuple aussi méritant.
   Nous mettrons pleinement en jeu notre potentiel inépuisable nettement manifesté pendant la récente crise pour nous employer avec vigueur à accomplir de plus grands succès tant dans tous les domaines de l’édification du socialisme que dans le front de la prévention contre l’épidémie.
   Si l’on met plus en jeu la force morale irréductible de notre peuple qui a surmonté vaillamment la crise sans précédent dans l’histoire, on atteindra avec succès bien sûr nos objectifs fixés pour cette année mais toujours ceux du plan quinquennal définis par le VIIIe Congrès du Parti.
   Promouvons tous avec force la grande œuvre historique visant à garantir avec sûreté la sécurité de l’Etat et du peuple et à réaliser un développement général de notre socialisme, forts d’une ferme confiance dans notre lutte et notre avenir et avec l’optimisme.
   Pour terminer, je tiens à profiter de cette occasion pour adresser une fois encore mes salutations sincères à notre cher peuple digne du plus respect.
   Je souhaite de tout cœur à toutes les familles bonne santé, bien-être et sécurité.
   Vive notre grand peuple !