Camarades vaillants combattants de la médecine militaire qui ont opéré
avec bravoure contre la crise sanitaire dans la capitale!
Nous ne nous sommes pas réunis ici pour dresser le bilan d'un travail ou définir des tâches spéciales.
J'avais seulement envie de vous voir moi-même, vous qui avez peiné plus que personne, de vous récompenser en grand et de me faire photographier avec vous.
Après la fin de la crise sanitaire, on m'a rapporté que vous avez quitté aussitôt la capitale. Depuis, je me suis senti un vide dans l'âme quelques jours durant, votre pensée m'a accaparée et je n'ai pu apaiser le regret de n'avoir pas acquitté mon dû envers vous.
On m'a rapporté aussi que, dans le désir de ne pas porter préjudice aux citoyens de la capitale, vous, qui êtes au nombre de milliers, avez quitté la capitale doucement en pleine nuit et au petit jour, sans aucune cérémonie d'adieu officielle. J'en suis venu alors à penser encore plus à vous et à désirer de vous récompenser d'une quelconque façon, vous qui cherchez à rester fidèles au devoir de l'armée du Parti et du peuple.
Pour qui et comment avez-vous œuvré? Une réponse exacte à cette question, l'ont donnée les chaudes larmes qui brillaient dans les yeux des citoyens qui vous reconduisaient à votre départ discret à la fin de votre mission.
Cette appréciation sincère donnée par le peuple est inestimable, c'est la récompense la plus haute que puissent recevoir les membres d'une armée révolutionnaire.
Compte tenu d'ailleurs du vif sentiment des citoyens de la capitale qui ont regretté d'avoir appris trop tard la nouvelle de votre départ, j'ai ordonné de vous faire rassembler pour vous encourager moi-même et faire reconnaître de nouveau et à plus large échelle dans le pays entier l'effort que vous avez soutenu et l'exploit que vous avez accompli.
Camarades combattants de la médecine militaire!
Je m'excuse sincèrement de n'avoir pas ménagé une occasion telle que la présente comme il était de mon devoir.
Il vous revenait naturellement de protéger le peuple au péril de votre vie. Mais pourtant, comme vous êtes pour moi aussi précieux que moi-même, je me suis inquiété fort pour vous qui deviez affronter vous-mêmes le virus pernicieux pendant toute la bataille contre l'épidémie.
Je suis maintenant on ne peut plus heureux de vous voir tous crever de santé et déborder de vie après la bataille contre l'épidémie dans la capitale.
Aussi dois-je, avant même de vous féliciter d'avoir gagné cette bataille, vous remercier et remercier encore d'être restés pleins de santé en dépit de la crise passée.
Camarades, vous vous êtes conduits de façon vraiment méritoire.
Je vous en remercie vivement au nom du Parti, de la patrie et du peuple.
Comme je l'ai dit lors de la réunion nationale pour le bilan de la prévention extraordinaire contre l'épidémie pour apprécier les réussites des combattants de la médecine militaire, vous avez fait preuve d'abnégation et peiné énormément, forts d'une foi et d'un courage indomptables, pendant 91 jours de protection de la capitale et de la population.
La capitale où vous avez opéré était la zone-clé pour l'issue de la bataille nationale contre l'épidémie.
Je me souviens encore du moment où, dans la précipitation qui régnait alors, j'ai signé l'ordre à donner pour vous engager dans la bataille contre l'épidémie dans la capitale.
Comme je suis face à face avec vous, je me revois dans la nuit du 14 et celle du 15 mai dernier, quand, après la déclaration d'un état d'urgence d'Etat suprême contre l'épidémie du fait de la propagation imprévue de la maladie contagieuse dans le pays, un silence profond régnait partout, faisant même craindre la perte de la capitale et du pays entier; je me souviens des moments où, en parcourant les rues désertes, je m'apaisais à peine; je me souviens des moments d'angoisse où je ne pouvais que regarder des citoyens obligés, du fait de cette première crise sanitaire, de faire la queue dans la bousculade devant des pharmacies mal approvisionnées; je me rappelle les moments où je recevais les rapports d'une épidémie qui s'étendait tous les jours de façon explosive; je revis les sentiments qui m'animaient alors que je me sentais appelé, comme par le destin, à confier toute mon âme, toute ma foi à notre armée aux moments les plus périlleux.
Le 15 mai, quatrième jour depuis le passage du système de prévention d'Etat contre l'épidémie au système suprême de gestion de la crise, le Bureau politique du Comité central du Parti et la Commission militaire centrale du Parti ont analysé la situation sanitaire dans le pays et adopté des décisions globales et importantes afin de stopper résolument la propagation de la maladie pernicieuse. Et, dans le cadre de l'une des mesures importantes qu'ils ont prises dans cette perspective, ils vous ont invités, vous, combattants de la médecine militaire de l'Armée populaire, à vous engager dans la bataille de défense de la capitale.
Au long de la bataille contre la crise sanitaire, vous avez soutenu un effort dur, en faisant preuve, au-delà des attentes du Parti, de l'esprit irréductible et de la combativité invincible de notre armée, des nobles qualités morales et de la beauté d'âme de l'armée du Parti.
En faisant un examen rétrospectif, on peut considérer que la récente bataille de défense de la capitale a été, du début à la fin, une opération irréprochable sur tous les points.
L'intervention, à la première ligne de la guerre contre l'épidémie, même de la médecine militaire de l'Armée populaire, préparée à la guerre, pendant la situation critique créée dans le pays, a été d'une importance majeure pour répandre confiance au pays en état d'urgence contre l'épidémie et inspirer courage au peuple qui s'inquiétait de la propagation de la maladie fébrile autant que pour renverser la situation de la prévention contre l'épidémie.
En effet, n'eussent été les combattants de la médecine militaire de l'Armée populaire, la récente guerre contre l'épidémie aurait failli s'avérer plus dure et difficile.
Alors que la capitale, pourtant appelée à servir de pivot et de dernier bastion dans la gestion de la crise de l'Etat, était tombée dans le plus grand danger de l'épidémie, les organismes d'Etat sans parler de l'organisation du Parti de la capitale se révélaient incapables de faire face à la crise. Dans cette situation, le Comité central de notre Parti ne pouvait compter que sur la médecine militaire de l'Armée populaire.
Par votre effort et votre lutte pleins d'abnégation, vous avez confirmé sans équivoque la pertinence de la décision du Comité central du Parti de faire intervenir rapidement le personnel d'élite de la médecine militaire dans l'approvisionnement de la capitale en médicaments, problème capital de la guerre contre l'épidémie; confirmé aussi que le Comité central du Parti n'a pas eu tort de compter sur lui et de fonder des espoirs sur lui.
La bravoure et l'esprit de sacrifice dont vous avez fait preuve, alors que chacun était en proie à une grande inquiétude parce que c'était la première crise de sa vie, étaient les particularités morales issues de la fidélité sans pareille de nos militaires, qui comprennent au mieux le sentiment du Commandant suprême et n'hésitent pas à le suivre.
Les combattants de la médecine militaire devaient pour la première fois de leur vie pourvoir rapidement aux besoins en médicaments des différentes couches sociales, hommes et femmes, vieillards et enfants, et même s'intéresser à leur traitement. Pourtant, ils se sont tous révélés méritants en faisant preuve d'une fidélité absolue à l'ordre du Comité central du Parti, d'une affection et d'une abnégation inconditionnelles pour le peuple et en travaillant avec une précision, une minutie et une attention inimaginables même pour le personnel professionnel des pharmacies.
Vous n'êtes plus guère que des personnes de médecine en uniformes militaires.
Des soldats révolutionnaires infiniment fidèles à notre Parti, des fils du peuple, des propres frères de celui-ci, tel était le vrai aspect des combattants de la médecine militaire qu'ont gravé dans leur tête les citadins de Pyongyang pendant la bataille sacrée de 91 jours.
L'ordre que vous avez reçu en étant envoyés aux pharmacies de la capitale n'est que de stabiliser le transport et l'approvisionnement des médicaments, mais vous avez tous fait tout votre possible pour la sauvegarde de la vie des habitants et la protection de leur santé.
Vous vous êtes tous entièrement dépensés pour visiter des foyers qui avaient besoin de médicaments et des malades qui souffraient de la fièvre jusqu'à leur guérison complète en courant sous une forte chaleur et en dépit de votre fatigue physique et morale suprême due à des services de jour et de nuit consécutifs. Mais vous avez considéré cet effort d'abnégation comme votre devoir naturel.
Vos belles actions comme la visite de foyers des vétérans de la guerre, des glorieux blessés militaires et des personnes de mérite avec des médicaments antiépidémiques et des toniques efficaces à la convalescence procurés par vous-mêmes, le don de sang et l'ouverture d'une trachée-artère fermée de la bouche pour ressusciter des malades agonisants, la distribution à des foyers en difficulté d'aliments de base et non céréaliers avec une soustraction de votre ration militaire et l'argent envoyé par vos parents n'ont pas manqué d'émouvoir les gens.
Mais ce que j'estime particulièrement méritoire dans vos actions, c'est la sincérité dont nos militaires avaient pleinement et toujours fait preuve à l'égard du peuple.
Si nos civils les ont considérés comme leurs propres fils et frères, ce n'est pas seulement qu'ils ont reçu de leur part des médicaments ou des aliments pendant qu'ils étaient malades.
Puisqu'ils ont ressenti à toutes leurs fibres la piété des militaires qui se sont entièrement dépensés pour eux avec plus de soin, plus de précaution et plus de souci que les membres de leur propre famille, ils les ont spontanément appelés nos militaires, nos fils et nos petits-fils bienfaiteurs.
Parmi nos combattants de la médecine militaire, il y a ceux qui ont donné toute leur affection à la population de la capitale en supportant avec le sens de leur devoir sacré leurs souffrances et peines dues à la nouvelle de malheurs de leur famille et à celle de leurs parents, femmes et enfants en danger, et des commandants et soldats qui sont tombés à force de poursuivre sans répit leur chemin d'abnégation tout en souffrant de leur maladie.
Ces belles actions ne peuvent pas être exécutées ni espérées seulement par les ordres, mais elles sont réalisables et explicables uniquement par les nobles qualités spirituelles et morales de notre armée.
Je tiens à raconter encore quelques faits concernant les belles actions de nos combattants de la médecine militaire.
Comme les organisations du Parti de la capitale me l'ont rapporté, le peuple n'a cessé de déposer des plaintes qui ne l'étaient pas contre la conduite incompréhensible des militaires.
Il leur était tout reconnaissant de tout, excepté leur position et leur attitude de décliner ses objets modestes et de ne se contenter que de l'air et de l'eau, ce qu'il considérait comme regrettable, disait-on.
Mais pourtant, je pense naturel, bien louable et digne d'appréciation que vous ayez maintenu dans la bataille contre l'épidémie dans la capitale aussi la discipline spirituelle et morale qu'a en propre notre Armée populaire d'épargner toute charge au peuple en toute circonstance.
Certains camarades ont transmis des médicaments même aux familles qui s'étaient rendues coupables envers le pays et qui hésitaient à aller à la pharmacie et leur ont fait ainsi jouir des bienfaits de notre régime. Ils ont eu vraiment raison de faire autant.
Notre Parti s'estime le plus heureux et le plus satisfait d'avoir pu ainsi confirmer l'excellente coutume des militaires d'être bien au courant des intentions et de la politique du Parti, de penser et agir à bon escient du point de vue politique, loin de se contenter d'exécuter simplement ses ordres, et confirmer aussi le vrai visage de notre armée puissante politiquement et idéologiquement.
De leur côté, les combattants chargés de transporter les médicaments aux unités d'approvisionnement concernées ont fait de nombreuses bonnes œuvres pour le peuple en parcourant jour et nuit les rues et les villages de la capitale pour transporter en temps voulu les produits pharmaceutiques.
Ces qualités morales nobles et marquées d'abnégation de notre Armée populaire ont été la force irrésistible de sauver les citoyens de la capitale du danger de la maladie contagieuse, et le catalyseur de l'amplification et de l'explosion des belles mœurs et coutumes communistes à travers de toute la société, je pense.
Chaque fois que je recevais le rapport des belles actions et réussites accomplies de leur propre initiative par les combattants de la médecine militaire dans la guerre contre l'épidémie, j'ai pensé à la joie que devaient éprouver leurs parents, leurs frères et sœurs et à la fierté de leurs femmes et enfants. J'avais d'autant plus envie de mettre à l'honneur et d'apprécier ces combattants.
Vous tous, qui vous êtes engagés sans hésitation dans la lutte contre le virus menaçant la vie, lutte sans coups de feu il est vrai, pour protéger le peuple, vous êtes les médecins militaires du front et les héros de la guerre de nos temps.
Par votre effort plein d'esprit de sacrifice, vous avez non seulement démontré sans réserve la capacité de combat de notre armée prête à aller contre vents et marées et à braver la mort pour exécuter l'ordre du Parti mais aussi défendu avec sûreté les précieux biens révolutionnaires qu'est la grande union entre l'armée et le peuple, ce fondement de notre société.
Par ailleurs, notre armée a manifesté sans réserve sa pleine capacité de faire face, non seulement à un conflit militaire avec l'ennemi, mais aussi à des défis non militaires qui peuvent menacer d'un moment à l'autre la sécurité de l'Etat et la vie et les biens du peuple.
Je suis très fier, en tant que Secrétaire général du Parti et Commandant suprême des forces armées de notre République, de tous les combattants, depuis le général qui a reçu l'ordre spécial de la Commission militaire centrale du Parti jusqu'aux officiers et soldats, qui ont fait une contribution éclatante à une grande victoire anticipée à l'issue de la guerre contre l'épidémie par une lutte héroïque menée en faisant preuve au maximum de fidélité au Parti et à la révolution, d'abnégation pour le peuple et de patriotisme et je donne une haute appréciation de leur mérite.
Camarades combattants de la médecine militaire!
Comme vous l'avez ressenti vous-mêmes cette fois, le Parti et le peuple fondent d'immenses attentes sur l'Armée populaire, et la hausse de la capacité d'action de la médecine militaire s'avère indispensable en temps de paix comme en temps de guerre.
En particulier, l'importance que revêtent la modernisation de la médecine militaire et l'achèvement de ses préparatifs de combat dans la menée de la guerre s'avère plus grande.
Pour s'acquitter de sa tâche militaire et stratégique dans l'âpre situation de la guerre, notre armée doit conserver toujours ses effectifs et, de ce point de vue, le rôle de la médecine militaire est vraiment important.
Conformément à sa mission de pourvoir aux besoins en effectifs dans la menée de la guerre, la médecine militaire doit désormais appliquer sans faute les idées et l'orientation du Parti en matière de médecine militaire et se tenir à la tête de la consolidation et du développement de la ligne de défense sanitaire du pays.
Les récentes réalisations scientifiques et techniques médicales une fois associées à la haute fidélité, à l'amour pour le peuple et à la noble humanité manifestés pendant la récente bataille contre l'épidémie, il est tout à fait possible de faire efficacement face à tout combat de traitement et à toute crise sanitaire publique.
L'école supérieure de médecine militaire Rim Chun Chu, pépinière de la médecine militaire de l'Armée populaire, doit jouer un rôle d'avant-garde et d'élite dans la formation des médecins militaires et le développement de la médecine de campagne et porter la bannière dans le renouvellement de l'ensemble de l'enseignement dans ce domaine aussi pour servir de modèle au pays entier.
Elle doit s'investir principalement dans l'amélioration du niveau théorique de la science médicale et du niveau technique de la clinique et innover sans cesse dans le contenu, la méthode et les moyens de l'enseignement en accord avec les principes de la pédagogie contemporaine pour faire de tous ses diplômés des médecins militaires compétents et des médecins célèbres de campagne à même d'assurer en toute indépendance la médecine militaire en temps de guerre.
Compte tenu du contexte de guerre en changement et de la tendance mondiale de développement de la médecine de campagne, elle doit s'investir aussi dans une étude et un perfectionnement plus poussés des méthodes de traitement de campagne et dans la modernisation des installations et du matériel médicaux pour contribuer largement à l'achèvement des préparatifs de combat dans la médecine militaire.
L'école supérieure ne doit nullement se laisser griser sur les succès obtenus dans la récente guerre contre l'épidémie, mais encourager et élargir les expériences de haute valeur et corriger et combler les défauts relevés pour renforcer davantage son travail du Parti et ses affaires de l'administration scolaire.
La Direction politique générale et les organisations du Parti de tous les échelons de l'Armée populaire doivent former l'armée entière à l'esprit de combat de haute valeur manifesté par les combattants de la médecine militaire et mener avec efficacité le travail politique visant à généraliser leur exemple.
Camarades combattants de la médecine militaire!
C'est une gloire et un honneur particuliers pour les combattants de la médecine militaire de l'Armée populaire que d'avoir participé à la récente guerre contre l'épidémie et laissé une empreinte remarquable dans le parcours de la lutte dévouée de notre armée.
Les empreintes de la fidélité, du patriotisme, de l'amour et du dévouement que vous avez écrites dans le journal de lutte pendant les 91 jours resteront à jamais comme des souvenirs inoubliables pour conduire éternellement sans aucune déviation votre vie de service de la patrie et du peuple.
Vous devez garder toujours à l'esprit la confiance et l'attente du Comité central du Parti et faire des efforts persévérants pour pouvoir continuer à laisser de telles empreintes méritoires afin de rester fin prêt sur les plans tant politique et idéologique que technique et professionnel.
Camarades!
Seules la victoire et la gloire marqueront le parcours de lutte de l'Armée populaire de Corée, notre armée révolutionnaire, qui restera fidèle au Parti et se dévouera pour le peuple afin d'être toujours digne de l'appellation sacrée et glorieuse d'«armée du peuple».
Je tiens aujourd'hui à me faire photographier en souvenir de la victoire digne d'être profondément gravée dans les annales de notre Parti et de notre Etat avec vous, combattants de la médecine militaire qui, fidèles à l'ordre important du Parti de combattre jusqu'à la dernière goutte de votre sang pour protéger sans condition la sécurité et le bien-être de notre Etat, de notre régime et de notre peuple, ont fini, par un effort opiniâtre, par anéantir le virus pernicieux et tenir jusqu'au bout la dernière ligne de prévention contre l'épidémie, se faisant ainsi de glorieux vainqueurs.
C'est un honneur et une fierté authentiques pour moi que de faire la révolution avec des officiers et soldats aussi fidèles que vous.
Camarades!
Servons fidèlement notre grand Etat,
Notre grand Parti,
Notre grand peuple,
Et pour nos grands honneur et dignité!
Nous ne nous sommes pas réunis ici pour dresser le bilan d'un travail ou définir des tâches spéciales.
J'avais seulement envie de vous voir moi-même, vous qui avez peiné plus que personne, de vous récompenser en grand et de me faire photographier avec vous.
Après la fin de la crise sanitaire, on m'a rapporté que vous avez quitté aussitôt la capitale. Depuis, je me suis senti un vide dans l'âme quelques jours durant, votre pensée m'a accaparée et je n'ai pu apaiser le regret de n'avoir pas acquitté mon dû envers vous.
On m'a rapporté aussi que, dans le désir de ne pas porter préjudice aux citoyens de la capitale, vous, qui êtes au nombre de milliers, avez quitté la capitale doucement en pleine nuit et au petit jour, sans aucune cérémonie d'adieu officielle. J'en suis venu alors à penser encore plus à vous et à désirer de vous récompenser d'une quelconque façon, vous qui cherchez à rester fidèles au devoir de l'armée du Parti et du peuple.
Pour qui et comment avez-vous œuvré? Une réponse exacte à cette question, l'ont donnée les chaudes larmes qui brillaient dans les yeux des citoyens qui vous reconduisaient à votre départ discret à la fin de votre mission.
Cette appréciation sincère donnée par le peuple est inestimable, c'est la récompense la plus haute que puissent recevoir les membres d'une armée révolutionnaire.
Compte tenu d'ailleurs du vif sentiment des citoyens de la capitale qui ont regretté d'avoir appris trop tard la nouvelle de votre départ, j'ai ordonné de vous faire rassembler pour vous encourager moi-même et faire reconnaître de nouveau et à plus large échelle dans le pays entier l'effort que vous avez soutenu et l'exploit que vous avez accompli.
Camarades combattants de la médecine militaire!
Je m'excuse sincèrement de n'avoir pas ménagé une occasion telle que la présente comme il était de mon devoir.
Il vous revenait naturellement de protéger le peuple au péril de votre vie. Mais pourtant, comme vous êtes pour moi aussi précieux que moi-même, je me suis inquiété fort pour vous qui deviez affronter vous-mêmes le virus pernicieux pendant toute la bataille contre l'épidémie.
Je suis maintenant on ne peut plus heureux de vous voir tous crever de santé et déborder de vie après la bataille contre l'épidémie dans la capitale.
Aussi dois-je, avant même de vous féliciter d'avoir gagné cette bataille, vous remercier et remercier encore d'être restés pleins de santé en dépit de la crise passée.
Camarades, vous vous êtes conduits de façon vraiment méritoire.
Je vous en remercie vivement au nom du Parti, de la patrie et du peuple.
Comme je l'ai dit lors de la réunion nationale pour le bilan de la prévention extraordinaire contre l'épidémie pour apprécier les réussites des combattants de la médecine militaire, vous avez fait preuve d'abnégation et peiné énormément, forts d'une foi et d'un courage indomptables, pendant 91 jours de protection de la capitale et de la population.
La capitale où vous avez opéré était la zone-clé pour l'issue de la bataille nationale contre l'épidémie.
Je me souviens encore du moment où, dans la précipitation qui régnait alors, j'ai signé l'ordre à donner pour vous engager dans la bataille contre l'épidémie dans la capitale.
Comme je suis face à face avec vous, je me revois dans la nuit du 14 et celle du 15 mai dernier, quand, après la déclaration d'un état d'urgence d'Etat suprême contre l'épidémie du fait de la propagation imprévue de la maladie contagieuse dans le pays, un silence profond régnait partout, faisant même craindre la perte de la capitale et du pays entier; je me souviens des moments où, en parcourant les rues désertes, je m'apaisais à peine; je me souviens des moments d'angoisse où je ne pouvais que regarder des citoyens obligés, du fait de cette première crise sanitaire, de faire la queue dans la bousculade devant des pharmacies mal approvisionnées; je me rappelle les moments où je recevais les rapports d'une épidémie qui s'étendait tous les jours de façon explosive; je revis les sentiments qui m'animaient alors que je me sentais appelé, comme par le destin, à confier toute mon âme, toute ma foi à notre armée aux moments les plus périlleux.
Le 15 mai, quatrième jour depuis le passage du système de prévention d'Etat contre l'épidémie au système suprême de gestion de la crise, le Bureau politique du Comité central du Parti et la Commission militaire centrale du Parti ont analysé la situation sanitaire dans le pays et adopté des décisions globales et importantes afin de stopper résolument la propagation de la maladie pernicieuse. Et, dans le cadre de l'une des mesures importantes qu'ils ont prises dans cette perspective, ils vous ont invités, vous, combattants de la médecine militaire de l'Armée populaire, à vous engager dans la bataille de défense de la capitale.
Au long de la bataille contre la crise sanitaire, vous avez soutenu un effort dur, en faisant preuve, au-delà des attentes du Parti, de l'esprit irréductible et de la combativité invincible de notre armée, des nobles qualités morales et de la beauté d'âme de l'armée du Parti.
En faisant un examen rétrospectif, on peut considérer que la récente bataille de défense de la capitale a été, du début à la fin, une opération irréprochable sur tous les points.
L'intervention, à la première ligne de la guerre contre l'épidémie, même de la médecine militaire de l'Armée populaire, préparée à la guerre, pendant la situation critique créée dans le pays, a été d'une importance majeure pour répandre confiance au pays en état d'urgence contre l'épidémie et inspirer courage au peuple qui s'inquiétait de la propagation de la maladie fébrile autant que pour renverser la situation de la prévention contre l'épidémie.
En effet, n'eussent été les combattants de la médecine militaire de l'Armée populaire, la récente guerre contre l'épidémie aurait failli s'avérer plus dure et difficile.
Alors que la capitale, pourtant appelée à servir de pivot et de dernier bastion dans la gestion de la crise de l'Etat, était tombée dans le plus grand danger de l'épidémie, les organismes d'Etat sans parler de l'organisation du Parti de la capitale se révélaient incapables de faire face à la crise. Dans cette situation, le Comité central de notre Parti ne pouvait compter que sur la médecine militaire de l'Armée populaire.
Par votre effort et votre lutte pleins d'abnégation, vous avez confirmé sans équivoque la pertinence de la décision du Comité central du Parti de faire intervenir rapidement le personnel d'élite de la médecine militaire dans l'approvisionnement de la capitale en médicaments, problème capital de la guerre contre l'épidémie; confirmé aussi que le Comité central du Parti n'a pas eu tort de compter sur lui et de fonder des espoirs sur lui.
La bravoure et l'esprit de sacrifice dont vous avez fait preuve, alors que chacun était en proie à une grande inquiétude parce que c'était la première crise de sa vie, étaient les particularités morales issues de la fidélité sans pareille de nos militaires, qui comprennent au mieux le sentiment du Commandant suprême et n'hésitent pas à le suivre.
Les combattants de la médecine militaire devaient pour la première fois de leur vie pourvoir rapidement aux besoins en médicaments des différentes couches sociales, hommes et femmes, vieillards et enfants, et même s'intéresser à leur traitement. Pourtant, ils se sont tous révélés méritants en faisant preuve d'une fidélité absolue à l'ordre du Comité central du Parti, d'une affection et d'une abnégation inconditionnelles pour le peuple et en travaillant avec une précision, une minutie et une attention inimaginables même pour le personnel professionnel des pharmacies.
Vous n'êtes plus guère que des personnes de médecine en uniformes militaires.
Des soldats révolutionnaires infiniment fidèles à notre Parti, des fils du peuple, des propres frères de celui-ci, tel était le vrai aspect des combattants de la médecine militaire qu'ont gravé dans leur tête les citadins de Pyongyang pendant la bataille sacrée de 91 jours.
L'ordre que vous avez reçu en étant envoyés aux pharmacies de la capitale n'est que de stabiliser le transport et l'approvisionnement des médicaments, mais vous avez tous fait tout votre possible pour la sauvegarde de la vie des habitants et la protection de leur santé.
Vous vous êtes tous entièrement dépensés pour visiter des foyers qui avaient besoin de médicaments et des malades qui souffraient de la fièvre jusqu'à leur guérison complète en courant sous une forte chaleur et en dépit de votre fatigue physique et morale suprême due à des services de jour et de nuit consécutifs. Mais vous avez considéré cet effort d'abnégation comme votre devoir naturel.
Vos belles actions comme la visite de foyers des vétérans de la guerre, des glorieux blessés militaires et des personnes de mérite avec des médicaments antiépidémiques et des toniques efficaces à la convalescence procurés par vous-mêmes, le don de sang et l'ouverture d'une trachée-artère fermée de la bouche pour ressusciter des malades agonisants, la distribution à des foyers en difficulté d'aliments de base et non céréaliers avec une soustraction de votre ration militaire et l'argent envoyé par vos parents n'ont pas manqué d'émouvoir les gens.
Mais ce que j'estime particulièrement méritoire dans vos actions, c'est la sincérité dont nos militaires avaient pleinement et toujours fait preuve à l'égard du peuple.
Si nos civils les ont considérés comme leurs propres fils et frères, ce n'est pas seulement qu'ils ont reçu de leur part des médicaments ou des aliments pendant qu'ils étaient malades.
Puisqu'ils ont ressenti à toutes leurs fibres la piété des militaires qui se sont entièrement dépensés pour eux avec plus de soin, plus de précaution et plus de souci que les membres de leur propre famille, ils les ont spontanément appelés nos militaires, nos fils et nos petits-fils bienfaiteurs.
Parmi nos combattants de la médecine militaire, il y a ceux qui ont donné toute leur affection à la population de la capitale en supportant avec le sens de leur devoir sacré leurs souffrances et peines dues à la nouvelle de malheurs de leur famille et à celle de leurs parents, femmes et enfants en danger, et des commandants et soldats qui sont tombés à force de poursuivre sans répit leur chemin d'abnégation tout en souffrant de leur maladie.
Ces belles actions ne peuvent pas être exécutées ni espérées seulement par les ordres, mais elles sont réalisables et explicables uniquement par les nobles qualités spirituelles et morales de notre armée.
Je tiens à raconter encore quelques faits concernant les belles actions de nos combattants de la médecine militaire.
Comme les organisations du Parti de la capitale me l'ont rapporté, le peuple n'a cessé de déposer des plaintes qui ne l'étaient pas contre la conduite incompréhensible des militaires.
Il leur était tout reconnaissant de tout, excepté leur position et leur attitude de décliner ses objets modestes et de ne se contenter que de l'air et de l'eau, ce qu'il considérait comme regrettable, disait-on.
Mais pourtant, je pense naturel, bien louable et digne d'appréciation que vous ayez maintenu dans la bataille contre l'épidémie dans la capitale aussi la discipline spirituelle et morale qu'a en propre notre Armée populaire d'épargner toute charge au peuple en toute circonstance.
Certains camarades ont transmis des médicaments même aux familles qui s'étaient rendues coupables envers le pays et qui hésitaient à aller à la pharmacie et leur ont fait ainsi jouir des bienfaits de notre régime. Ils ont eu vraiment raison de faire autant.
Notre Parti s'estime le plus heureux et le plus satisfait d'avoir pu ainsi confirmer l'excellente coutume des militaires d'être bien au courant des intentions et de la politique du Parti, de penser et agir à bon escient du point de vue politique, loin de se contenter d'exécuter simplement ses ordres, et confirmer aussi le vrai visage de notre armée puissante politiquement et idéologiquement.
De leur côté, les combattants chargés de transporter les médicaments aux unités d'approvisionnement concernées ont fait de nombreuses bonnes œuvres pour le peuple en parcourant jour et nuit les rues et les villages de la capitale pour transporter en temps voulu les produits pharmaceutiques.
Ces qualités morales nobles et marquées d'abnégation de notre Armée populaire ont été la force irrésistible de sauver les citoyens de la capitale du danger de la maladie contagieuse, et le catalyseur de l'amplification et de l'explosion des belles mœurs et coutumes communistes à travers de toute la société, je pense.
Chaque fois que je recevais le rapport des belles actions et réussites accomplies de leur propre initiative par les combattants de la médecine militaire dans la guerre contre l'épidémie, j'ai pensé à la joie que devaient éprouver leurs parents, leurs frères et sœurs et à la fierté de leurs femmes et enfants. J'avais d'autant plus envie de mettre à l'honneur et d'apprécier ces combattants.
Vous tous, qui vous êtes engagés sans hésitation dans la lutte contre le virus menaçant la vie, lutte sans coups de feu il est vrai, pour protéger le peuple, vous êtes les médecins militaires du front et les héros de la guerre de nos temps.
Par votre effort plein d'esprit de sacrifice, vous avez non seulement démontré sans réserve la capacité de combat de notre armée prête à aller contre vents et marées et à braver la mort pour exécuter l'ordre du Parti mais aussi défendu avec sûreté les précieux biens révolutionnaires qu'est la grande union entre l'armée et le peuple, ce fondement de notre société.
Par ailleurs, notre armée a manifesté sans réserve sa pleine capacité de faire face, non seulement à un conflit militaire avec l'ennemi, mais aussi à des défis non militaires qui peuvent menacer d'un moment à l'autre la sécurité de l'Etat et la vie et les biens du peuple.
Je suis très fier, en tant que Secrétaire général du Parti et Commandant suprême des forces armées de notre République, de tous les combattants, depuis le général qui a reçu l'ordre spécial de la Commission militaire centrale du Parti jusqu'aux officiers et soldats, qui ont fait une contribution éclatante à une grande victoire anticipée à l'issue de la guerre contre l'épidémie par une lutte héroïque menée en faisant preuve au maximum de fidélité au Parti et à la révolution, d'abnégation pour le peuple et de patriotisme et je donne une haute appréciation de leur mérite.
Camarades combattants de la médecine militaire!
Comme vous l'avez ressenti vous-mêmes cette fois, le Parti et le peuple fondent d'immenses attentes sur l'Armée populaire, et la hausse de la capacité d'action de la médecine militaire s'avère indispensable en temps de paix comme en temps de guerre.
En particulier, l'importance que revêtent la modernisation de la médecine militaire et l'achèvement de ses préparatifs de combat dans la menée de la guerre s'avère plus grande.
Pour s'acquitter de sa tâche militaire et stratégique dans l'âpre situation de la guerre, notre armée doit conserver toujours ses effectifs et, de ce point de vue, le rôle de la médecine militaire est vraiment important.
Conformément à sa mission de pourvoir aux besoins en effectifs dans la menée de la guerre, la médecine militaire doit désormais appliquer sans faute les idées et l'orientation du Parti en matière de médecine militaire et se tenir à la tête de la consolidation et du développement de la ligne de défense sanitaire du pays.
Les récentes réalisations scientifiques et techniques médicales une fois associées à la haute fidélité, à l'amour pour le peuple et à la noble humanité manifestés pendant la récente bataille contre l'épidémie, il est tout à fait possible de faire efficacement face à tout combat de traitement et à toute crise sanitaire publique.
L'école supérieure de médecine militaire Rim Chun Chu, pépinière de la médecine militaire de l'Armée populaire, doit jouer un rôle d'avant-garde et d'élite dans la formation des médecins militaires et le développement de la médecine de campagne et porter la bannière dans le renouvellement de l'ensemble de l'enseignement dans ce domaine aussi pour servir de modèle au pays entier.
Elle doit s'investir principalement dans l'amélioration du niveau théorique de la science médicale et du niveau technique de la clinique et innover sans cesse dans le contenu, la méthode et les moyens de l'enseignement en accord avec les principes de la pédagogie contemporaine pour faire de tous ses diplômés des médecins militaires compétents et des médecins célèbres de campagne à même d'assurer en toute indépendance la médecine militaire en temps de guerre.
Compte tenu du contexte de guerre en changement et de la tendance mondiale de développement de la médecine de campagne, elle doit s'investir aussi dans une étude et un perfectionnement plus poussés des méthodes de traitement de campagne et dans la modernisation des installations et du matériel médicaux pour contribuer largement à l'achèvement des préparatifs de combat dans la médecine militaire.
L'école supérieure ne doit nullement se laisser griser sur les succès obtenus dans la récente guerre contre l'épidémie, mais encourager et élargir les expériences de haute valeur et corriger et combler les défauts relevés pour renforcer davantage son travail du Parti et ses affaires de l'administration scolaire.
La Direction politique générale et les organisations du Parti de tous les échelons de l'Armée populaire doivent former l'armée entière à l'esprit de combat de haute valeur manifesté par les combattants de la médecine militaire et mener avec efficacité le travail politique visant à généraliser leur exemple.
Camarades combattants de la médecine militaire!
C'est une gloire et un honneur particuliers pour les combattants de la médecine militaire de l'Armée populaire que d'avoir participé à la récente guerre contre l'épidémie et laissé une empreinte remarquable dans le parcours de la lutte dévouée de notre armée.
Les empreintes de la fidélité, du patriotisme, de l'amour et du dévouement que vous avez écrites dans le journal de lutte pendant les 91 jours resteront à jamais comme des souvenirs inoubliables pour conduire éternellement sans aucune déviation votre vie de service de la patrie et du peuple.
Vous devez garder toujours à l'esprit la confiance et l'attente du Comité central du Parti et faire des efforts persévérants pour pouvoir continuer à laisser de telles empreintes méritoires afin de rester fin prêt sur les plans tant politique et idéologique que technique et professionnel.
Camarades!
Seules la victoire et la gloire marqueront le parcours de lutte de l'Armée populaire de Corée, notre armée révolutionnaire, qui restera fidèle au Parti et se dévouera pour le peuple afin d'être toujours digne de l'appellation sacrée et glorieuse d'«armée du peuple».
Je tiens aujourd'hui à me faire photographier en souvenir de la victoire digne d'être profondément gravée dans les annales de notre Parti et de notre Etat avec vous, combattants de la médecine militaire qui, fidèles à l'ordre important du Parti de combattre jusqu'à la dernière goutte de votre sang pour protéger sans condition la sécurité et le bien-être de notre Etat, de notre régime et de notre peuple, ont fini, par un effort opiniâtre, par anéantir le virus pernicieux et tenir jusqu'au bout la dernière ligne de prévention contre l'épidémie, se faisant ainsi de glorieux vainqueurs.
C'est un honneur et une fierté authentiques pour moi que de faire la révolution avec des officiers et soldats aussi fidèles que vous.
Camarades!
Servons fidèlement notre grand Etat,
Notre grand Parti,
Notre grand peuple,
Et pour nos grands honneur et dignité!